L’avocat et député parlementaire El Id Mohameden M’Bareck a officiellement annoncé sa candidature aux prochaines élections présidentielles lors d’un rassemblement massif à l’ancien Palais des Congrès à Nouakchott, le samedi 2 mars 2023.
Le candidat a déclaré dans un discours devant l’assemblée qu’il dirige un projet soutenu par « une élite de militants sincères et dévoués pour la patrie », en s’appuyant également sur « la vitalité de la jeunesse et la sagesse des vieux ».
Il a ajouté qu’il s’efforcerait « avec rigueur, responsabilité, franchise et intégrité de changer la réalité de notre peuple et de notre pays, afin de rejoindre le rang des nations développées avec unité, honneur, justice et fraternité », cela « sur la base d’un programme électoral contraignant et en s’appuyant sur une trajectoire politique propre », en plus de « l’expérience acquise auprès de politiciens qui ont sacrifié de longues années pour le changement ».
Le candidat a souligné sa confiance en « la conscience de notre peuple et sa capacité à opérer un changement pacifique sérieux, ni le changement superficiel qui perpétue la réalité et renouvelle les souffrances, ni le changement violent qui apporte plus de dommages que d’intérêts prévus ».
Il a ajouté qu’il comptait sur les intellectuels et les cadres, en particulier les enseignants, les infirmières, les médecins et les fonctionnaires, ainsi que sur ceux que la loi autorise à voter sans s’engager en politique, les communautés à l’étranger, les étudiants, les classes productives, les travailleurs indépendants, les décideurs et les orateurs, entre autres.
Le candidat a déclaré que la réalité de la Mauritanie n’avait pas changé après 63 ans d’indépendance malgré ses richesses minérales, ses côtes riches, ses terres fertiles et sa vaste richesse animale, se demandant : « Quelle est la raison de tout cela? Et pourquoi acceptons-nous de rester ainsi ?! Notre peuple ne mérite-t-il pas une vie décente ? Notre pays ne mérite-t-il pas le progrès et la prospérité ? ».
Il a ajouté qu’un groupe corrompu avait continué à se succéder aux postes et aux privilèges, monopolisant la richesse et l’influence, tandis que la majorité du peuple de toutes les catégories et de toutes les régions souffrait de la pauvreté et de l’exclusion. Les régimes successifs, a-t-il dit, nageaient dans un océan de discours vides et de chiffres falsifiés.
